


Grésil, la mécanique des fluides, 2016, cimaise transformée, billes de polystyrène, soufflerie
Il faut s’approcher au plus près de la vitrine de pour y découvrir le spectacle qu’y s’y déroule. En glissant le regard à travers l’interstice, fonctionnant comme un trou de serrure panoramique ou une canonnière inversée, se révèle l’impossible et l’insoupçonnable, à savoir une tempête de neige dans le lieu d’exposition.
Les cimaises, habituels supports des œuvres, jouent là les gardes-fous, essayant de contenir un déchaînement météorologique absurde, un paysage accidenté monochrome que ne renieraient ni les peintres romantiques du XIXème siècle, ni les sculpteurs de l’art cinétique invoquant le mouvement dans leurs œuvres.
Le spectateur assiste, à échelle humaine, au bouleversement généré par la secousse d’une boule à neige.
Texte : Cécile Cartron Installation présentée dans le cadre de l’exposition «Joyeuses fêtes» à la maison des arts de Grand-Quevilly
Photo ©Mickael Halley