

Après moi le déluge, 2016, Neige artificielle, empreintes de pneu
La tempête s’est calmée et le doux manteau neigeux recouvre à présent paisiblement le sol de la salle d’exposition.
Pourtant, un incident contrarie la régularité de ce monochrome. Doublant l’incongruité du paysage hivernal en intérieur, une empreinte de pneu strie la poudreuse blanche, à l’image d’une feuille vierge accueillant un trait de crayon. Trace d’une manœuvre impossible, la marque témoigne d’un événement indéfini, et ce, jusqu’à la fonte des neiges.
Texte : Cécile Cartron Installation présentée dans le cadre de l’exposition «Joyeuses fêtes» à la maison des arts de Grand-Quevilly